Terminator : 10 choses à savoir sur la saga culte

A l’occasion de la sortie au cinéma de “Terminator Dark Fate”, retrouvez dix anecdotes entourant la célèbre franchise de science-fiction de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger.

Arnold Schwarzenegger dans tous les films (ou presque)

Si la plupart des personnages ont été incarnés par plusieurs interprètes au fil des années, Arnold Schwarzenegger est en revanche le seul acteur à être apparu dans les six films de la franchise… exception faite de Terminator Renaissance, tourné pendant son mandat de gouverneur de Californie ; dans l’incapacité de se rendre sur le tournage, Schwarzy a été reconstitué numériquement en post-production tandis que le bodybuildeur autrichien Roland Kickinger l’a remplacé physiquement sur le plateau pour tourner la scène. Bluffant de réalisme, le résultat a été jugé tellement convaincant que de nombreux spectateurs n’y ont vu que du feu ! (du moins à l’époque de la sortie du film, les effets spéciaux accusant depuis le poids des années)

Inspiré par un rêve

Lorsque James Cameron suivit le producteur italien de Piranha 2 – les tueurs volants à Rome, il n’était pas au mieux de sa forme. Il se met alors à rêver d’un robot tueur invisible envoyé du futur pour le tuer. De retour en Californie, il planche sur un script à partir de ce cauchemar, qui deviendra Terminator. Il devra cependant attendre encore deux ans avant de pouvoir mettre sur pied le film. Il parvient à convaincre une société de production, Hemdale, de financer le film, à hauteur de 6,5 millions de dollars.

« I’ll be back »

Dans le script original du premier Termiantor, la réplique était écrite sans contraction : “I will be back”. Au moment du tournage, James Cameron l’a modifiée pour le plus grand malheur d’Arnold Schwarzenegger qui ne parvenait pas à la prononcer correctement ; ce dernier a d’ailleurs demandé au réalisateur de pouvoir la prononcer telle qu’elle était dans le scénario, sans succès. La suite des événements a amplement donné raison au cinéaste canadien, puisque la réplique est désormais considérée comme l’une des plus emblématiques dans toute l’Histoire du cinéma.

O.J. Simpson envisagé pour le rôle

Alors encore loin de ses frasque judiciaires qui ont mis fin à sa carrière d’acteur, O.J. Simpson a été le premier acteur envisagé pour le rôle du Terminator, avant d’être écarté par James Cameron qui craignait que l’ancien footballeur ne soit pas assez convaincant.

Quant à Arnold Schwarzenegger, c’est une toute autre histoire ; encore relativement peu connu à l’époque, ce dernier a initialement auditionné pour jouer Kyle Reese, un rendez-vous accepté à contre-coeur par Cameron qui entendait trouver la première excuse qui lui viendrait à l’esprit pour lui refuser le rôle. Le cinéaste a néanmoins été tellement impressionné par son rencontre avec l’ex-Monsieur Univers qu’il lui a proposé d’incarner le Terminator, ce que Schwarzy a accepté non sans quelques réserves à l’idée d’incarner le méchant du film.

3 versions pour Terminator 2

Il existe pas moins de trois versions du film. La version salle, dans un montage de 131 min; une édition spéciale et enfin une version “Extended Special Edition”. L’édition spéciale contient 17 min de scènes supplémentaires, portant la durée du film à 148 min; voir à 152 min si l’on ajoute deux scènes tournées par James Cameron mais jamais intégrées dans un montage. Elles sont accessibles uniquement sur la version “Extended Special Edition”. Dans les nombreuses modifications de cette édition spéciale, on peut notamment relever une scène au cours de laquelle Michael Biehn retrouve le rôle de Kyle Reese.

Sayonara, baby !

Si pour tous les fans de la saga l’expression “Hasta la vista, baby !” résonne comme une réplique culte de Terminator 2, les spectateurs espagnols et latins ont, quant à eux, eu droit à une toute autre version ; parce que l’emploi de l’espagnol n’aurait eu rien de spécial pour eux, cette ligne de dialogue a été remplacée par “Sayonara, baby”, ce qui pose par ailleurs une légère incohérence puisque l’intrigue du film se déroule à proximité de la frontière mexicaine et non japonaise.

Un problème de croissance

En raison de la durée du tournage (huit mois), et de son jeune âge (13 ans), la croissance d’Edward Furlong a obligé James Cameron à lui faire redoubler certaines scènes puisque sa voix avait mué, mais aussi à creuser de petits fosses lorsqu’il se tient à côté de Linda Hamilton afin de préserver à l’écran leur différence de taille.

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Terminator, la série

Une série télévisée Terminator a vu le jour en 2008 ; intitulée Les Chroniques de Sarah Connor, elle voyait l’héroïne-titre être incarnée par Lena Headey (Cersei Lannister dans Game of Thrones) tandis que le rôle de John Connor avait été confié à Thomas Dekker (la série Chérie, j’ai rétréci les gosses). A noter que si l’intrigue se déroule entre celles du second et du troisième film, il s’agit cependant d’une série non-canon, à savoir qu’elle ne se range pas dans la même chronologie que celle des longs métrages.

Christian Bale pète les plombs

C’est une séquence qui avait fait le tour du web : une prise de son enregistrée directement depuis le plateau de tournage de Terminator Renaissance laissait entendre toute la rage déversée par Christian Bale à l’encontre du chef opérateur Shane Hurlbut, coupable celui d’avoir perturbé le tournage d’une séquence d’émotion particulièrement intense. Depuis, le comédien britannique s’est excusé publiquement pour son attitude avant de confier plusieurs mois après la sortie du film ses regrets d’avoir accepté d’apparaître dans le long métrage signé McG.

Un Terminator 5 en remplace un autre

Avant même la sortie de Terminator Renaissance, McG avait imaginé un cinquième Terminator centré autour de Kyle Reese (le regretté Anton Yelchin) qui retracerait son parcours avant le voyage dans le temps entrepris pour sauver Sarah Connor des griffes du T-800. Mais les problèmes financiers de la société Halcyon Company, alors détentrice des droits de la franchise, ont tué dans l’oeuf l’ambitieux projet et c’est finalement la compagnie Annapurna Pictures qui a récupéré les droits d’adaptation de Terminator.

Un nouveau film est alors mis en chantier et se veut comme un nouveau départ : intitulé Genisis puis Genisys, ce Terminator 5 est conçu comme le premier volet d’une trilogie et reçoit même la bénédiction de James Cameron en personne. Mais les mauvaises critiques et les piètres recettes de ce nouvel opus vont pousser le studio Paramount à annuler les deux suites envisagées.

Quelques années plus tard, James Cameron récupère les droits de la franchise et les confie au réalisateur Tim Miller pour Terminator Dark Fate, semi-reboot qui fait directement suite à Terminator 2 sans tenir compte de l’intrigue des épisodes 3, 4 et 5.

Terminator Dark Fate, actuellement au cinéma :

Terminator: Dark Fate Bande-annonce VO

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