Qui se cache derrière La Nonne de la saga Conjuring ? Focus sur Bonnie Aarons

Elle vous fait trembler dans le rôle de La Nonne démoniaque de la saga Conjuring. Mais où avez-vous déjà vu Bonnie Aarons ?

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Bonnie Aarons lors de la Première du film Annabelle 2 : La création du Mal.
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© Chris Delmas / Bestimage

Le second spin-off de la saga Conjuring sort ce mercredi dans nos salles. Après la terrifiante poupée Annabelle, c’est au tour de la Nonne démoniaque de nous effrayer. Ce 5ème film de l’univers Conjuring revient sur les origines du démon Valak qui hante Vera Farmiga dans Conjuring 2 : Le Cas Enfield.

Le film de Corin Hardy se déroule en 1952, soit 25 ans avant que les Warren ne rencontrent le démon. C’est la comédienne américaine Bonnie Aarons qui prête ses traits à la nonne. Cette dernière l’incarnait déjà dans Conjuring 2 (et faisait un caméo dans Annabelle 2 : la Création du Mal), il semblait donc logique au réalisateur qu’elle reprenne le rôle. “C’était essentiel que Bonnie campe de nouveau le personnage. Bien entendu, elle n’a rien d’effrayant dans la vie, mais quand elle est maquillée et qu’elle porte l’habit de nonne, elle suscite l’effroi. C’était extrêmement déstabilisant”. Le producteur  Peter Safran confie : “James (Wan) savait précisément le style qu’il voulait donner à la Nonne maléfique. On a rencontré pas mal de comédiennes, mais dès qu’on a vu Bonnie, et qu’on a remarqué la morphologie frappante de son visage, on s’est tous dit, ‘C’est exactement ce qu’on veut. Elle doit jouer le rôle'”.

Et la comédienne a semble-t-il beaucoup apprécié faire peur : “C’est le désir profond de tout acteur : s’instiller dans l’esprit des spectateurs. Je suis très fière que des gens du monde entier me
contactent pour me dire que la Nonne démoniaque hante leurs nuits et leurs cauchemars”.

La Nonne Bande-annonce VO

 

Si son rôle iconique dans l’univers Conjuring permet au grand public de la découvrir, Bonnie Aarons n’en n’est pourtant pas à ses débuts. Passionnée depuis son plus jeune âge par la comédie, l’actrice – née à Los Angeles en 1979 – fait ses premiers pas sur grand écran en 1994 en apparaissant dans des rôles de figuration pas toujours glorieux (une prostituée dans Exit to Eden de Garry Marshall, une femme prophète dans Escroc malgré lui…). 

De SDF à Nonne, en passant par Baronne…

En 2001 elle incarne la SDF dans le film de David Lynch, Mulholland Drive. Une apparition courte mais remarquée. La même année elle devient la Baronne Joy von Troken de Princesse malgré elle, rôle qu’elle reprend pour la suite du film qui a révélé Anne Hathaway, Un mariage de princesse. 

Elle figure ensuite au casting de Jusqu’en Enfer de Sam Raimi, Fighter de David O. Russell (avec lequel elle collaborera une seconde fois pour Happiness Therapy), ou encore Valentine’s day pour lequel elle retrouve Garry Marshall. En 2015, sa silhouette élancée et son visage anguleux séduisent Rihanna qui lui offre un rôle dans son clip ANTIdiary (Room 3). Si aucun de ces films ne lui permet véritablement de se faire un nom, son rôle de démon dans la saga horrifique lui permet enfin de se faire connaître du grand public. 

On ignore encore si une suite au film de Corin Hardy est prévue mais au vu du succès du long métrage – déjà 230 millions de dollars de recette au box-office international pour 2 semaines d’exploitation – on imagine facilement qu’à l’image d’Annabelle (dont le tournage du 3ème volet débutera cet automne), La Nonne connaîtra un second volet, sous la forme d’une suite ou d’un prequel. Bonnie Aarons devrait donc revenir vous hanter pour son plus grand plaisir…