Quand Emmanuel Macron fait passer François Hollande « pour un charlot » dans les dîners en ville
Pendant longtemps, Emmanuel Macron a été le « chouchou » de François Hollande. Du statut de protégé à « Brutus », Le Monde raconte par le menu et avec moults anecdotes comment « Manu » a choisi de voler de ses propres ailes.
C’est l’historie d’un coup de foudre. En 2008, François Hollande rencontre Emmanuel Macron, jeune énarque à la tête bien faite. Très vite le « Mozart de la finance”, banquier chez Rotschild s’impose auprès de François Hollande. C’est lui qui est à l’origine de son programme économique, avant d’être choisi comme Secrétaire Général Adjoint à l’Elysée. Dans son édition du samedi 1 avril, le Monde raconte cette histoire, le récit du »hold-up du siècle”, un parricide que le président n’aura pas vu venir.
Pourtant, à en croire les deux journalistes du Monde qui ont enquêté sur leur « je t’aime moi non plus », ils sont nombreux à avoir tenté de prévenir le chef de l’Etat. Baptisé “le petit marquis poudré” par Laurent Fabius, Emmanuel Macron n’a pas que des amis à gauche et au gouvernement. Axelle Lemaire, Michel Sapin, Fleur Pellerin, ils sont nombreux à lui avoir cassé – en on ou en off – du sucre sur le dos…
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Ces avertissements, Hollande ne voudra pas les entendre. Pourtant très vite le jeune Macron prend des libertés avec le devoir de réserve et de solidarité du gouvernement. “Insolent”, sûr de sa main mise et de sa position au Château, l’ambitieux ne cache plus le fond de sa pensée…
Et les deux journalistes du Monde de raconter une anecdote, qui si elle est vraie, en dit long. Un collègue ministre, alors simple député, se souvient d’un drôle d’entretien : « Il a passé notre rendez-vous à se moquer d’un président passant ses soirées tout seul, accroché à son portable, à guetter les dépêches de l’AFP. Depuis le début, il est l’un de ceux qui ont fait passer Hollande pour un charlot dans tout Paris. »
La suite, on la connaît. Emmanuel Macron cessera toute ambiguïté en quittant le gouvernement et en créant En Marche !. Avec en ligne de mire, l’Elysée. Le 29 mars, celui qui fut son rival, l’ancien premier ministre Manuel Valls a annoncé qu’il voterait Macron au premier jour, suscitant la colère de Benoit Hamon, vainqueur de la primaire du PS.