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Pour les Français, le travail ce n’est pas la santé !

Selon la troisième édition du baromètre de la santé responsable de la fondation APRIL, près d’un salarié sur deux considère que son environnement de travail a un impact négatif sur sa santé. S’ils prennent conscience de leur rôle en tant qu’acteur de leur santé, ils perçoivent une inégalité croissante d’accès à un système de soins de qualité.

Près d’un salarié sur deux considère que son environnement de travail a un impact négatif sur sa santé. 

Le travail, un impact négatif sur la santé !Interrogés sur les facteurs qui agissent sur leur santé, 46 % des salariés considèrent que leurs conditions de travail ont un impact négatif sur leur santé. Et ce chiffre atteint même 50 % chez les 35-49 ans, 56 % des CSP- et, plus surprenant, par 38 % des CSP+. Une perception qui est partagé par les salariés du secteur public (52 %), du secteur privé (42 %) et même les salariés à leur compte (46 %).Ces chiffres traduisent combien les conditions de travail sont perçues comme négatives pour la santé, un sentiment partagé quelle que soit sa condition sociale ou encore la nature de son activité.La perception croissante d’un système de soin à plusieurs vitessesPlus d’une personne interrogée sur deux (58 %) jugent que le système de soins n’est pas équitable en France. Et deux sur trois (66%) pensent qu’aujourd’hui en France, tout le monde n’a pas les mêmes chances d’être et de rester en bonne santé. L’accès à des soins de qualité (86 %), l’information (86 %) ainsi que les revenus et la capacité à payer une complémentaire santé (86 %), apparaissent comme les premiers facteurs contributifs d’une bonne santé. Selon les personnes interrogées, les étudiants sont ceux qui éprouvent les plus grandes difficultés à couvrir leurs frais de santé – une perception récemment confirmée par 

une autre étude dont nous nous étions fait l’écho. Les autres catégories en difficulté sont sans surprise les chômeurs (56 %) et les retraités (35 %).Les Français plus acteurs de leur santéLes Français prennent conscience de leur rôle d’acteur de leur santé :

  • 70% des personnes interrogées pensent que les facteurs comportementaux contribuent le plus directement au fait d’être en bonne santé (+ 7 points par rapport à 2012).
  • Une meilleure alimentation, la limitation du tabac et de l’alcool, la pratique d’une activité physique régulière sont autant d’habitudes de vie identifiées comme facteurs contributifs pour rester en bonne santé. L’activité physique connait une nette progression  (+6 points), avec 25 % des répondants.
  • Au total, ce sont 84% des sondés qui disent faire attention à leur hygiène de vie.

Concernant le déficit de la Sécurité sociale, un Français sur deux (47 %) juge qu’il est imputable à chacun d’entre nous. Parmi les autres responsables désignés, on trouve le système de santé (30 %) et loin derrière l’Etat (16 %). Ils se disent prêts à changer certaines habitudes pour adopter des comportements plus responsables et accepter des dispositifs pour réduire le déficit de la sécurité sociale. David Bême Sources : Communiqué April et LH2 – 11 septembre 2013Sondage réalisé par LH2, pour la Fondation APRIL et l’Association des Assurés d’APRIL, le 1er et le 2 juin 2013. Un sondage réalisé par téléphone auprès d’un échantillon de 954 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille après stratification par région et catégorie d’agglomération.

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