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Par amour pour son mari elle donne 2 millions d’euros pour sauver les enfants de Bamako

C’est l’histoire d’un effet papillon et de ses battements d’ailes ou comment un coup de foudre dans un cinéma de Saigon il y a plus de cinquante ans va peut-être réparer le cœur de milliers d’enfants Maliens. En 1954 au Vietnam, celle qui se nomme aujourd’hui Madame Festoc a rencontré un beau militaire du nom d’André Festoc « on s’est aimé tout de suite et 60  ans plus tard on s’aime encore » elle en parle au  présent  et pourtant André Festoc est décédé il y a trois ans. Mais Madame Festoc a trouvé la manière de continuer à faire vivre cet amour. Ainsi elle téléphone à l’association humanitaire de chirurgie cardiaque la Chaîne de l’Espoir et propose de faire un don de deux millions d’euros. madame Festoc pose ses conditions, que cet argent finance un projet à destination des enfants et porte le nom de son défunt mari. Naître au Mali avec une malformation cardiaque c’est presque déjà une condamnation au handicap ou pire. 8 enfants sur 1000 en sont atteints et il n’existe aucune structure pour les opérer. A l’hôpital de Bamako la liste des enfants qui ne survivent pas s’allongent. Grâce au don de Madame Festoc sur le vieil hôpital mère-enfant de la capitale malienne a été greffé un bâtiment flambant neuf qui abrite désormais deux blocs opératoires.  Fanta a six ans, depuis la naissance elle  souffre d’une malformation cardiaque. Un trou dans le coeur de plus de 3 cm qui laisse passer le sang et épuise ses poumons et ravage ses parents d’inquiétude, depuis qu’on leur a appris la nouvelle.La petite fille est la première à être opérée à cour ouvert à l’hôpital de Bamako. Une grande victoire pour l’équipe de la Chaîne de l’Espoir qui a travaillé dur pour que tout soit prêt dans le bloc opératoire. Chaque français, chirurgien, anesthésiste ou infirmier est accompagné d’un malien en formation.  L’intervention a duré deux heures, le coeur de Fanta arrêté pendant 20 minutes. Madame Festoc attend depuis la veille de pouvoir aller en salle de réanimation. Elle se penche sur le lit où repose Fanta  et murmure à l’oreille de la petite fille : “quand je reviens tu marches” . Aujourd’hui, Fanta se porte bien, d’ici deux ou 3 ans les équipes maliennes seront autonomes  les bénévoles de la Chaine de l’Espoir pourront repartir. Seul restera le nom d’André Festoc témoin d’une histoire d’amour qui a trouvé d’autres coeurs pour continuer à exister  

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