Neuilly sa mère, sa mère : 10 ans après, à quel point les acteurs connaissent-ils le premier film ?
AlloCiné a rencontré Samy Seghir, Jérémy Denisty et Sophia Aram, pour la promotion de Neuilly sa mère sa mère, suite du film sorti en 2009. Mais s’en souviennent-ils assez bien ?
AlloCiné : Presque 10 ans après, est-ce que l’on va retrouver les ingrédients qui ont fait le succès du premier film ?
Jérémy Denisty : Je pense que oui. J’en suis même assez persuadé. Si on simplifie à l’extrême ce qui est Neuilly sa mère, c’est une comédie. On va là-bas pour passer un bon moment et rigoler. Ce sont ces ingrédients-là qui font que c’est une comédie très légère sur ce qu’est la France d’aujourd’hui.
Samy Seghir : Je pense qu’il y a quelques petites différences. J’espère qu’il est un petit peu plus pointu au niveau de l’humour mais qu’il touchera quand même un plus large public.
Sophia Aram : Moi qui l’ai vu en spectatrice et qui ai participé au second, j’ai le sentiment qu’on retrouve avec émotion tout ce qu’il y avait dans le premier et qui faisait tout son charme, mais en plus mûr, avec des anecdotes un peu plus étoffées. J’ai le sentiment qu’on grandit avec eux. Si on n’a pas vu le premier film, on rentre quand même dans l’histoire, ça n’exclut personne.
Neuilly sa mère, sa mère accueille deux guests politiques assez étonnants. Vous savez comment ils sont arrivés sur le projet et pourquoi ils ont dit oui ?
Sophia Aram : Pour l’argent ! (rires). Mais non, c’est parce que le scénario est drôle et qu’ils ont de l’humour finalement. Et puis je crois qu’ils n’ont pas d’agenda politique ni l’un ni l’autre. Ils sont libres en ce moment les gens du PS, si vous voulez faire des films, appelez-les.
Djamel Bensalah a réécrit quelques passages pendant le tournage, pour coller au plus près de l’actualité. Ça ne vous a pas trop déstabilisé ?
Jérémy Denisty : J’ai lu la première version en 2016, c’était avant les élections. Et ce n’était pas du tout la même chose. A cette époque-là, ce qui était pressenti c’était que François Fillon allait être Président de la République. Il n’y avait pas encore eu de scandale. Donc il y avait la même trame mais il n’y avait pas tous ces faits d’actualité que l’on a pu voir pendant la campagne ou pendant la première année du mandat de Macron. C’est fantastique de travailler avec Djamel parce qu’il est au fait de tout ce qui se passe dans l’actualité. Et même si on continue à suivre un même fil rouge, il vient rajouter des éléments avec beaucoup d’humour. Il a une grande créativité pour adapter ces choses qui sont au final très sérieuses. On lui fait aisément confiance là-dessus. Il vient le matin et nous dit “ah j’ai entendu ça, il faut jouer avec, en faire quelque chose.” Il y a même beaucoup de choses que l’on a tourné et au final qui n’ont pas été monté dans le film parce que ça a perdu de l’importance. On tourne beaucoup avec Djamel pour avoir cette flexibilité-là.
Une suite dans 10 ans, vous l’imaginez comment ?
Jérémy Denisty : On l’imagine bien ! Toi Samir tu aurais des enfants pour commencer.
Samy Seghir : Oui pourquoi pas… une carrière politique… Premier ministre aussi non ?
Jérémy Denisty : Et naturalisé Belge dans le troisième, pour devenir leur roi ! Blague à part, ça dépend de ce que sera la France dans 10 ans aussi. Est-ce qu’on pourra encore rire de ça et en faire quelque chose de drôle pour que les gens puissent passer un bon moment.
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Samy Seghir : Mais pourquoi dans 10 ans ? Peut-être que ça se fera plus tôt.