Mika, une femme libre
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Dans La Capitana, Elsa Osorio raconte l’incroyable et vrai destin de Micaela Feldman. Une vie de révolutionnaire à travers le XXe siècle, dans un roman énergique et passionnant.
«L’imagination a dû livrer un dur combat pour s’imposer à l’épuisante exigence de l’histoire» écrit Elsa Osorio dans la postface de La Capitana. Un combat de 25 années pour l’écrivain argentine, qui s’était passionnée dès 1986 pour la seule de ses compatriotes à avoir combattu avec les antifascistes pendant la guerre d’Espagne. Cette « Che Guevara au féminin, explique-t-elle, méritait donc bien une place dans l’histoire.»
L’auteur de Luz et le temps sauvage s’est ainsi penchée sur la longue et trépidante vie de Micaela Feldman, dite Mika. Et elle est finalement venue à bout de ce roman très documenté, où suinte, à chaque page, la passion de cette héroïne hors du commun et son tempérament de feu.
Née en 1902 dans une colonie fondée à la fin du XIXe siècle par des Juifs d’Europe de l’Est qui fuyaient les pogroms, Mika est morte à Paris en 1992. Entre les deux, le combat d’une femme absolument libre, militante et amoureuse à la fois, mue par une seule force: «La révolution est en moi depuis toujours». C’est ce souffle, cet esprit-là qui compte et le livre est donc écrit au mépris de toute chronologie, menant le lecteur du front espagnol au sein des milices du POUM (parti ouvrier d’unification marxiste) en 1936–1937 à la colonie juive de Moises Ville en 1902, puis à Berlin, en 1933, jusqu’à la victoire d’Hitler, dans le Paris des années 90 mais aussi de mai 68, la Patagonie des années 20… Une fresque historique doublée d’une idylle «jusqu’à ce que la mort les sépare» avec Hipolito Etchebéhère, son seul amour.
Subtil mélange de faits réels -témoignages, extraits de ses mémoires -Ma guerre d’Espagne à moi- et d’inventions romanesques, la Capitana atteint son but : redonner une place à Micaela Feldman, sinon dans l’histoire, du moins dans la littérature.