Julie Gayet, ses premiers mots à la presse

Alors qu’elle était à New York, hier soir, pour présenter son film documentaire, Julie Gayet, interrogée par une journaliste, a refusé de s’exprimer sur sa vie privée, et notamment sur sa relation supposée avec le chef de l’Etat révélée en janvier dernier par le magazine people Closer.

«Ma vie privée est ma vie privée». Julie Gayet a éludé, hier soir, les questions d’une journaliste qui lui demandait des précisions sur sa relation avec le président de la République, François Hollande. C’est la première fois depuis les révélations de l’affaire, en janvier dernier, dans les pages de Closer, que l’actrice française s’exprime. Elle avait bien fait une apparition lors des Césars, mais n’avait pas répondu aux interpellations de la presse.

Rappelons que l’actrice, qui a récemment pris position contre la mariage forcé, a assigné le magazine Closer en justice. Elle réclame 50 000 euros de dommages et intérêts, ainsi que 4 000 euros pour les coûts de procédure. Elle demande aussi une publication judiciaire sur la moitié de la couverture de Closer, propriété de la société Mondadori France.

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Ses premiers mots à nos confrères journalistes n’auront donc pas apporté d’informations supplémentaires. Julie Gayet l’a répété, elle n’était pas à New York pour en parler. Elle participait à un forum de discussion sur son film documentaire Cinéast(e)s -le témoignage de vingt réalisatrices sur leur métier- présenté dans un auditorium de Manhattan sous l’égide de l’Alliance française et réalisé avec l’acteur Mathieu Busson.

L’évènement a été filmé, et l’on peut constater que le public a bien réagi au refus de Julie Gayet de s’exprimer sur sa vie privée. Les journalistes posant des questions personnelles ont été hués, alors que l’actrice a été vivement applaudie. Radieuse, malgré le jet lag, dans un chemisier blanc sur un ensemble noir, Julie Gayet a tout de même accepté de dire aux journalistes qu’elle allait bien mais qu’elle «avait eu un petit coup sur la tête». Attention, il ne faut pas y entendre d’allusion à l’affaire Closer. Julie Gayet l’a précisé, elle parlait de la fatigue du voyage.