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Harry, le prince aux multiples facettes

Ses dehors maladroits, exubérants et fêtards cachent une personnalité attachante, que seuls connaissent ses intimes. A 28 ans, le petit-fils d’Elisabeth II reste un jeune homme tiraillé entre ses rêves et ses devoirs.

Après cinq mois passés en Afghanistan, le fils cadet de Charles et Diana aurait pu rentrer du front auréolé de ses exploits militaires et sans (trop) faire parler de lui. Mais il a suffi d’une interview accordée à la presse britannique, fin janvier, pour qu’il se retrouve à nouveau pris sous un feu nourri de critiques, brocardant notamment la désinvolture avec laquelle il admet avoir tué – «pris une vie pour en sauver une autre», dit-il – au cours de sa mission. Harry, laissent entendre plusieurs proches de sa mère, serait en fait un jeune homme en guerre… avec lui-même.

«Franchement, il préférerait être connu comme le capitaine de Galles plutôt que comme le frère du futur roi», confie l’un de ses amis dans les colonnes du quotidien Daily Mail. Fier de cet uniforme qui fait de lui un soldat comme les autres, tiraillé entre ses devoirs de prince – que son père ne manque jamais de lui rappeler – et son tempérament indépendant et téméraire hérité de Diana, le petit-fils d’Elisabeth II n’a pas le caractère à s’épanouir sous les ors et les tentures lourdes du gotha. Ses «bêtises» n’ont jamais cessé d’alimenter les conversations de la bonne société, untel se souvient de lui, à douze ans, lancé à folle allure sur les chemins escarpés du domaine de Balmoral au volant d’une Range Rover, un autre de cette soirée un peu chic lors de laquelle on l’a vu gober… un poisson rouge.

On le dit un brin immature – une immaturité qui aurait contribué à sa rupture avec Chelsy Davy, son premier grand amour, en dépit des sentiments profonds que celle-ci éprouvait pour lui –, hypersensible aux charmes féminins (une p’tite faiblesse qui lui a déjà joué bien des tours), fêtard, imprudent. Son autre visage – le vrai, dit-on volontiers autour de lui – est, lui, moins connu. Au contraire de beaucoup de ses pairs, le prince Henry Charles Albert David ne fréquente pas la jet-set. Son entourage évoque volontiers sa simplicité et son cœur d’or, le décrit comme attentif et incroyablement prévenant avec le beau sexe. Doté de manières impeccables, il n’oublie jamais le nom des gens qu’il rencontre, après une invitation il n’omet jamais d’envoyer une courte lettre de remerciements, comme le lui avait appris sa mère lorsqu’il était enfant. Bien qu’incroyablement désordonné, raconte encore le magazine Tatler, il sera le premier à vous proposer de faire la vaisselle si vous l’invitez. On ne lui connaît aucune extravagance, les gestionnaires de sa fortune personnelle contrôlent ses revenus en tenant les cordons de la bourse bien serrés.

Harry avoue ne pas avoir le profil de l’altesse plus que parfaite, sa condition de prince lui pèse sans doute certains jours, mais il sait aussi qu’elle lui permet de concrétiser tous les projets humanitaires qui lui tiennent à cœur, de s’engager activement aux côtés des dix fondation et associations caritatives dont il est aujourd’hui le parrain. Dans l’entretien qu’il a donné la veille de son retour d’Afghanistan, Harry le romantique se demande s’il trouvera un jour la femme qui aura le cran de l’épouser – «vous ne trouvez jamais quelqu’un qui soit prêt à embrasser la fonction, c’est aussi simple que ça», déclare-t-il. Sous son apparente assurance pointe un soupçon d’envie pour le bonheur conjugal de William, qui, une fois sa journée, terminée, «rentre chez lui retrouver sa femme et son chien»…

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