Flashback: bon anniversaire Dany Brillant

C’est à peine croyable pourtant, Dany Brillant fête aujourd’hui son cinquantième anniversaire.

Haute stature, solide carrure, mâchoire virile d’où s’échappe un sourire ravageur porté par un regard azur dont on ne peut se détacher, Dany Brillant n’a pas bougé. Tombé en amour des années jazz, dont il ne s’est jamais éloigné, même ses cols pelle à tarte sont restés inchangés. Pas une ride, à peine un cheveu blanc, le style décalé dans lequel il s’était épanoui n’est pas plus désuet aujourd’hui qu’à ses débuts, si bien que le temps ne semble avoir aucun effet sur le beau Dany. En cette fin 2015, il fête pourtant ses 50 ans.

Bercé par une famille mélomane, on lui offre sa première guitare à 14 ans. L’année d’après, il obtient son bac et les quatre années de médecine qui suivent n’auront pas raison de sa passion. Il abandonne les bancs de la fac pour faire la tournée des trottoirs et des cafés armé de sa guitare et d’un registre de reprises allant de Brassens à Sinatra en passant par Dean Martin et Regianni. Un jour, l’acharnement et l’optimisme payent: Jacques Boni, propriétaire du cabaret des Trois Mailletz lui donne sa chance. Dany Cohen devient Dany Brillant.

En parallèle de ses prestations, le jeune homme étudie au Cours Florent où il se rêve tête d’affiche au cinéma. Il aura effectivement l’opportunité de tourner dans une petite dizaine de films et téléfilms parmi lesquels Astérix aux Jeux Olympiques en 2008 ou le troisième volet de La vérité si je mens en 2012. Mais c’est trop anecdotique, Dany comprend vite que sa place est dans la musique. Dès 1991 il marque les esprits avec Suzette, qui reste aujourd’hui encore l’un de ses titres phares. Il sort une dizaine d’albums, dont le neuvième Le dernier romantique, en 2014.

Lover, crooner, gentleman, Dany Brillant paraît définitivement s’être figé dans le temps.

Crédits photos : PJB/SIPA