Coronavirus : les locations de vacances interdites sur tout le littoral néo-aquitain
Les hébergements de tourisme ont interdiction de recevoir du public dans toutes les communes du littoral de Nouvelle-Aquitaine, de la Charente-Maritime aux Pyrénées-Atlantiques, après des décisions préfectorales coïncidant avec le début des vacances scolaires de printemps pour une partie de la France.
Les hébergements de tourisme ont interdiction de recevoir du public dans toutes les communes du littoral de Nouvelle-Aquitaine, de la Charente-Maritime aux Pyrénées-Atlantiques.
Les préfectures de Charente-Maritime, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques ont chacune pris vendredi et samedi un arrêté en ce sens, valable jusqu’au 15 avril.”Considérant que la Charente-Maritime est le deuxième département le plus touristique de France, le préfet a pris (samedi) la décision d’interdire la location, à titre touristique, des chambres d’hôtels ainsi que des meublés de tourisme ou de tout autre logement destiné à la location saisonnière” dans toutes les communes littorales du département, indique la préfecture dans un communiqué.Il s’agit de “faire face à d’éventuels déplacements de personnes en direction des lieux touristiques à l’occasion des vacances de printemps“, explique la préfecture de Gironde.Selon celle des Pyrénées-Atlantiques, “l’afflux massif de population favoriserait la contagion et pourrait entraîner de fortes tensions sur les établissements de santé déjà mobilisés, en particulier sur les services de réanimation“.
La préfecture des Landes a même élargi son interdiction aux communes limitrophes des communes du littoral.Ces mesures touchent ainsi 20 communes de Gironde, notamment celles du bassin d’Arcachon, 39 des Landes, parmi elles Hossegor et Capbreton, et 9 de la côte basque, y compris Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. La Charente-Maritime n’a pas listé les communes concernées mais en compte une quarantaine sur son littoral, où se trouvent les très touristiques îles de Ré et d’Oléron.L’interdiction “ne concerne pas l’hébergement au titre du domicile régulier des personnes qui y vivent, l’hébergement d’urgence ou pour besoins professionnels“, précisent les quatre préfectures.Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait exhorté jeudi les Français concernés par le début des vacances scolaires, soit la zone C (Ile-de-France et Occitanie), à ne pas partir et avait demandé aux préfets de vérifier le niveau des locations saisonnières dans les zones touristiques.