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[Cannes ON AIR] Le Festival vu par Dom – Dimanche 20 mai

Du 16 au 27 mai, suivez les aventures cinématographiques et cinéphiles de trois blogueurs au Festival de Cannes 2012. Aujourd’hui, Dom nous parle de ses échecs, de La Chasse. Avec AlloCiné et Carte Noire.

Passionné par tous les cinémas, mais surtout celui de David Lynch, réalisateur en devenir tout droit sorti de l’ESRA Paris, écrit sur Silence Action depuis 2010.

Il y a des jours sans… Alors que j’ai déjà manqué Des hommes sans loi (Lawless) samedi, je me suis vu refusé l’entrée à la séance de rattrapage de ce matin, bondée de journalistes. Comme un malheur ne vient jamais seul, il m’a été impossible d’obtenir une invitation afin de découvrir Amour de Michael Haneke, et nous avons attendu en vain sous une pluie infâme dans la file de dernière minute. Résultat, la journée s’est soldée par un parcours de l’immense marché du film du palais, là où les long métrages sans distributeur cherchent preneur et où les grands distributeurs affichent fièrement leur catalogue.


Alors qu’une pluie torrentielle s’est abattue sur Cannes, suffisamment puissante pour obliger la fermeture de la salle du Soixantième, la montée des marches pour La Chasse de Thomas Vinterberg a convié une armada de parapluies devant le tapis rouge. Moins de festivaliers osent alors la pose au milieu des marches pour courir gagner leur siège, à l’abri dans le Grand Théâtre Lumière où les sièges libres se montrent rares.


Dans La Chasse, Thomas Vinterberg plonge un homme divorcé dans une terrible tourmente, accusé sans fondement d’avoir abusé sexuellement d’une enfant. Dénonçant l’horrible engrenage pouvant faire basculer la vie d’un homme et de ses proches, La Chasse souffre d’un scénario sans subtilité, aux personnages plats et peu attachants, même avec la présence dans le rôle titre du charismatique Mads Mikkelsen. Le réalisateur du grand Festen ou du plus récent Submarino échoue aussi dans sa mise en scène mécanique. Seule la photographie du film ainsi qu’une poignée de séquences à la violence saisissante, aussi chère que maitrisée par Vinterberg, donnent de l’envergure à ce drame fade et dispensable.


Demain, j’assisterai à une conférence sur l’art de pitcher au Short Film Corner, grimperai à nouveau les marches pour Like someone in love, et tenterais de découvrir les films d’Alain Resnais et Takashi Miike.

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