Cancer de la prostate : un test urinaire pour limiter les biopsies
Antonin Morillon, un chercheur français vient d’obtenir un financement pour le développement et l’application d’un test urinaire pour dépister le cancer de la prostate et limiter le recours aux biopsies invasives, douloureuses.
Un test de dépistage du
cancer de la prostate moins douloureux et moins invasif qu’une biopsie pourrait bientôt voir le jour et ses créateurs sont français. L’Institut Curie a annoncé dans un communiqué du 25 juillet, l’attribution d’un financement pour les recherches d’Antonin Morillon, directeur de recherche CNRS et son équipe pour le projet de détection du cancer de la prostate à l’aide d’un simple test urinaire. “Dans plus 10% des cas, les patients développent une infection de la prostate après cette biopsie”Jusqu’ici la procédure pour identifier un risque se fait par évaluation du taux de PSA via une prise de sang, ainsi qu’une palpation de la prostate, mais seule l’examen par biopsie permet de confirmer la présence de la maladie. Il s’agit de guider une aiguille à l’aide d’une échographie transrectale (à travers les parois du rectum) pour prélever des tissus de la prostate et les analyser. Même si la douleur n’est pas intense puisqu’il y a anesthésie, cette intervention reste assez invasive et fait peur. “Dans plus 10% des cas, les patients développent une infection de la prostate après cette biopsie”, explique le communiqué de l’Institut. C’est pourquoi Antonin Morillon et son équipe ont lancé leur étude afin de trouver un moyen de dépistage moins douloureux et plus qualitatif pour le suivi des patients. C’est chose faite : il s’agit d’un test urinaire baptisée PROSTATOR. De nouveaux biomarqueurs identifiésPour mettre au point ce processus, l’équipe de chercheurs est parvenu à partir de “la partie cachée du génome” à identifier de nouveaux types de biomarqueurs détectables dans l’urine présents en grands nombres dans les tumeurs de la prostate qui pourraient donc indiquer leurs présences chez un patient. Ce test moléculaire devrait permettre aux médecins de dépister plusieurs cas de cancer de la prostate en ne prescrivant une biopsie que dans les cas de doutes pour confirmer ou non le diagnostic et éviter des
biopsies inutiles. L’ERC Proof of Concept, l’aide financière européenne dont le chercheur et son équipe vont bénéficier, devrait permettre de poursuivre sa mise au point et l’application prochaine du PROSTATOR.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey