Brûlures : attention si vous manipulez des citrons en plein soleil
Une jeune femme s’est retrouvée victime de graves brûlures aux mains après avoir coupé des citrons pour faire des cocktails et s’être exposée en plein soleil. Zoom sur la phytophotodermatose, cette réaction cutanée sévère qui peut toucher n’importe qui.
Cocktails, sorbets,
salades… Qu’il soit vert ou jaune, le
citron c’est LA star de l’été. Et pourtant, soleil et jus de citron ne font pas toujours bon ménage. Amber Prepchuk, maquilleuse artiste professionnelle en a fait les frais. Lors d’un week-end entre amies, cette canadienne a pressé plus de 18 citrons verts dans le but de préparer des margaritas pour elles et ses copines. Une fois la corvée terminée, Amber se lave les mains et part profiter du fruit de son dur labeur en terrasse. Jusque là tout va bien. Sauf que deux jours plus tard, elle se réveille avec des
cloques et des brûlures aux mains qui lui causent une souffrance atroce. Une brûlure au premier degré“J’avais l’impression que ma peau était entrain de bouillir de l’intérieur, à chaque fois que j’agitais les doigts on aurait dit que ma peau allait tomber en lambeau”, a-t-elle commenté au journal britannique Dailymail. Amber Prepchuk a été victime de ce qu’on appelle une phytophotodermatose. Il s’agit d’une réaction cutanée sévère due au furcoumarines, des agents photosensibles contenus dans certains agrumes comme le citron, mais aussi quelques plantes. Au contact des rayons du soleil le végétal devient toxique pour la peau et entraîne chez certaines personnes une éruption cutanée qui peut prendre parfois plusieurs heures avant de se manifester. Après avoir diagnostiqué une brûlure au premier degré, le médecin de la jeune femme lui a prescrit un traitement par crèmes aux stéroïdes, des antidouleurs et des bandages de crèmes à appliquer quotidiennement. De plus en plus de cas de phytophotodermatoseDe plus en plus de cas de phytophotodermatose sont rapportés chaque année. Le 18 juin dernier, un petit garçon dont le sorbet au citron avait coulé sur les mains et les bras s’est également retrouvé avec de terribles cloques et brûlures sur la peau. Début juillet, en France, 7 enfants en voyage scolaire ont également subi le même sort après avoir joué avec des feuilles de figuiers qui contiennent, elles aussi, l’agent phototoxique. Même si la pathologie est reconnue aucune étude ne permet aujourd’hui de savoir qui sont les personnes plus à risque de phytophodermatose que les autres.