Bernadette Chirac trompée… mais elle n’a jamais perdu son sens de l’humour
Ce n’est un secret pour personne : Jacques Chirac était un séducteur invétéré, un homme à femmes qui possédait pas moins de trois garçonnières pour tromper la vigilance de Bernadette, sa femme pendant plus de soixante ans. Mais, même trahie et bafouée, “Bernie” a toujours essayé de sauver la face, parfois avec beaucoup de second degré.
Trompée. Trahie. Bafouée. Même si le tempérament de Jacques Chirac n’a jamais été un secret pour personne (surtout pas pour sa femme Bernadette), depuis sa mort survenue le 26 septembre à l’âge de 86 ans, la boîte de Pandore autour de sa vie sulfureuse a été ouverte et son addiction aux femmes est devenue le sujet principal des médias depuis quelques semaines, engendrant un dommage collatéral de taille : Bernadette Chirac, dont le portrait peu flatteur de femme trompée et trahie, s’affiche sur les unes de tous les magazines.
Avoir un tel “séducteur” comme mari aurait pu détruire n’importe quelle femme, mais pas Bernadette, même si sa vie sentimentale a dû être un long calvaire – entre jalousies et trahisons -, elle s’est toujours accrochée et battue pour son homme, tantôt en étant quelque peu méchante il est vrai, tantôt en jouant la carte de l’humour, comme lors de ce déjeuner Chez Marius, à Paris, en mars 2012. Dans l’ouvrage Les Chirac : Les secrets du Clan, écrit par Béatrice Gurrey et publié en 2015 aux éditions Robert Laffont, l’auteure met en lumière la légèreté dont pouvait faire preuve Bernadette à propos des aventures extra-conjugales de son époux.
Béatrice Gurrey écrit ainsi : “Mars 2012, Chez Marius, un restaurant du 16e arrondissement pourvu d’une agréable terrasse et de grandes baies vitrées. Le couple Chirac déjeunent dans une petite salle individuelle, à l’abri des regards, avec un ami. Bernadette, en verve, procède à l’inventaire de sa vie : ‘Quand je me suis mariée, j’avais trois objectifs. Je voulais un homme riche : raté. Je voulais un homme du même milieu social que moi : raté…’ L’ami enchaîne : ‘Vous vouliez un mari fidèle…’ et Bernadette confirme : ‘Encore raté !’.” Si cette situation de femme multi-trompée aurait été invivable pour le commun des mortels, c’est ce qui semble pourtant avoir façonné l’ex-Première dame, transformant avec le temps la candide Bernadette Chaudron de Courcel en la revêche et méchante Bernadette Chirac (qui se sera au final bien vengée de son mari). Une vie sentimentale compliquée et complexe, dont elle avait donc décidé de rire. Parfois.
Crédits photos : Bestimage