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“À bout de souffle” sur France 5 : connaissiez-vous le remake avec Richard Gere ? 4 autres anecdotes à découvrir…

À l’occasion de la diffusion d'”À bout de souffle” ce soir sur France 5, redécouvrez en cinq anecdotes le chef d’oeuvre de la Nouvelle Vague signé Jean-Luc Godard, dans lequel Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg forment un couple iconique.

De quoi ça parle ?

L’itinéraire d’un jeune délinquant qui, après avoir volé une voiture et tué un policier, est traqué par la police…

1. Le premier film de Godard

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Après une carrière de critique entamée aux Cahiers du Cinéma et cinq courts-métrages réalisés lors des années 1950, Jean-Luc Godard signe ici son premier long. Le film est couronné par le Prix Jean Vigo, ainsi que celui de la Mise en scène lors du Festival de Berlin en 1960.
Collègues de Godard aux Cahiers, François Truffaut et Claude Chabrol, respectivement à l’origine du sujet et conseiller technique d’À bout de souffle, viennent également de débuter dans le long métrage : le premier avec Les Quatre cents coups (1959), le second avec Le Beau Serge l’année précédente.

2. Véritable fait divers

À bout de souffle est tiré d’une histoire vraie. François Truffaut s’est inspiré d’un fait divers l’ayant marqué pour proposer le sujet à Jean-Luc Godard. À partir de cette histoire, Godard a tissé un scénario alliant un récit éclaté, un regard quasi-documentaire sur Paris ainsi qu’une certaine poésie.

3. Jean-Pierre Melville devant la caméra

Réalisateur et scénariste d’une douzaine de films, dont L’Armée des ombres (1969), Jean-Pierre Melville a aussi joué dans quelques films. Plus précisément quatre, dont deux de la Nouvelle Vague : Landru (1962, Claude Chabrol) et À bout de souffle (1959, Jean-Luc Godard).

4. Des personnages à la dérive

À deux reprises, Jean-Paul Belmondo a incarné des personnages de marginaux pour Jean-Luc Godard. Dans À bout de souffle (1959) et Pierrot le Fou (1965), Godard conte la dérive d’individus perdus dans la société.

5. Un remake américain

Dans ses premiers films, Jean-Luc Godard dresse le portrait attachant de voyous paumés. Le réalisateur s’inspire de l’univers de la série B américaine qu’il affectionne particulièrement. À bout de souffle est ainsi une relecture du thriller américain. Ironie du sort, vingt-quatre ans plus tard, Jim McBride propose un remake américain, À bout de souffle made in USA, avec Richard Gere et Valérie Kaprisky dans les rôles principaux.

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