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Université d'été Alzheimer : "Choisir et décider ensemble"

La maladie d’Alzheimer est devenue une réalité incontournable de notre société, confrontant cette dernière à des choix, des décisions, des questions éthiques. Autant de sujets qui seront abordés le 12 et 13 septembre à Aix-en-Provence par plus de 100 intervenants lors de la 1ère Université d’été Alzheimer éthique et société.

Les vulnérabilités et dépendances au coeur de la vie socialeLe Pr. Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace national éthique Alzheimer à l’initiative de cette Université d’été, souligne que cette pathologie qui semble détruire tout ce que l’homme a construit rationnellement (mémoire, relations avec l’entourage, vie sociale…), nous interpelle d’un point de vue à la fois individuel et collectif : comment la société peut-elle intégrer des personnes vulnérables, fragiles, dépendantes ? Quelles décisions prendre ? Comment y associer la personne malade ? Quelles conséquences éthiques et juridiques de telle ou telle décision ?Autant de questions (et bien d’autres) auxquelles vont tenter de répondre des intervenants venus du monde médical (neurologie, neuropsychiatrie, psychologie, gériatrie, psychogériatrie, santé publique, histoire de la médecine), mais aussi associatifs, aidants, membres du comité consultatif national d’éthique, philosophes, chercheurs, juristes et politiques.

Nécessité d’une nouvelle approche de notre existence collectiveCette université d’été, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Alzheimer 2008 – 2012, mobilise d’ores et déjà, puisqu’elle se tiendra à guichets fermés : plus de 500 personnes ont d’ores et déjà souhaité y participer, ce qui témoigne, selon les organisateurs, “du besoin crucial ressenti par les professionnels et les familles autour de cette maladie“.

Les interrogations éthiques et sociales qui vont être soulevées lors de ces deux jours de conférence s’inscrivent dans une nécessaire nouvelle approche de notre existence collective, insiste Emmanuel Hirsch : “La maladie nous invite à nous rassembler autour des valeurs de prise en charge intergénérationnelle, d’attention au vulnérable, de solidarité et de générosité, trop souvent ignorées au coeur de la société. (…) A l’heure où les termes d’organisation du système de santé, de gestion hospitalière et de performance des établissements spécialisés d’accueil des personnes dépendantes sont de plus en plus mis en avant, il importe de solliciter l’intelligence, l’humanité et la vigilance de tous pour préserver les valeurs du soin et la dignité des malades“.
Mobiliser la société
Vulnérabilités, dépendances, choix influant profondément sur le patient et son entourage, fortement sollicité… la maladie d’Alzheimer est un défi majeur de notre époque. De plus, il n’existe pas encore de traitement curatif (malgré une recherche très active), et les traitements symptomatiques médicamenteux donnent des résultats décevants.
D’où l’importance de prendre en compte la dimension humaine et sociale de cette maladie et d’impliquer la société autour de ce défi : “il est urgent que notre société se mobilise en faveur de la maladie d’Alzheimer“, conclue Emmanuel Hirsch.
Jean-Philippe Rivière
Source :Université d’été Alzheimer : Choisir et décider ensemble“, présentation

accessible sur le site de l’espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

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