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La Guerre est déclarée: un drame d’action

Un succès avant même sa sortie. La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli rafle tous les prix et fait chavirer tous les coeurs depuis sa présentation à la Semaine de la Critique à Cannes. L’actrice et réalisatrice y raconte son combat contre la maladie de son fils, atteint d’une tumeur au cerveau.

C’est une histoire vraie, vécue par les acteurs eux-mêmes. Mais par pudeur, peut-être, ou par espièglerie, Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm se cachent toujours derrière les personnages quand ils parlent du film.

Nous les avons rencontrés à Angoulême, juste avant la présentation de La Guerre est déclarée, sélectionné en compétition, et surtout en plein marathon promo. Entre interviews, photos, rencontres avec le public, ces deux acteurs parents de deux enfants, une petite fille de quatre ans, et un petit garçon de dix ans, à qui le film est dédié, restent soudés, complices, même s’ils n’étaient pas vraiment préparés à ce buzz autour de leur histoire.

C’est l’histoire d’Adam, Gabriel dans la vraie vie, que La Guerre est déclarée raconte. Ou plutôt l’histoire de ses parents, heureux et amoureux, qui se rendent compte que leur fils – qui vomit de manière spectaculaire et a la tête qui penche à droite -est atteint d’une tumeur au cerveau. Ça arrive, c’est comme ça, il n’y a pas d’explication.

Mais Roméo et

–«c’est une plaisanterie ?»- se lancent à corps perdu dans une guerre contre cette maladie, dans une lutte pour sauver leur famille, «toujours poussés par une pulsion de vie, et jamais l’angoisse de mort».

De nombreuses scènes ont été tournées à l’hôpital, car Valérie Donzelli voulait rendre hommage au système de santé français qui a sauvé son enfant. Les médecins, interprétés par Anne Le Ny, Frédéric Pierrot et Béatrice de Staël, sont patients, calmes, sûrs d’eux. Les patients les interrogent, mais ont peur des réponses, sont parfois en colère contre eux, tout en étant impressionnés. Une humanité se dégage de cet environnement, rendant l’univers de la maladie moins glauque.

Le film mélange comédie musicale, scènes dansées, scènes d’action, et images des plus émouvantes. La voix off donne un côté désuet à l’ensemble, une distance par rapport au drame que vit cette famille. Les réactions des parents sont à la fois naïves et fortes, le couple suscite l’admiration et livre son histoire sans jamais tomber dans le pathos.

«Nous ne voulions pas enfermer notre film dans un genre, raconte Jérémie Elkaïm, ce n’est ni une comédie, ni un drame. -Nous avons fait un film intense, enchaîne Valérie Donzelli.»

Un film intense qui vous réjouira, vous fera pleurer, vous transportera, vous fera vivre une aventure hors du commun.

Choteau

Mercredi 31 août 2011

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