Johnny Hallyday: « aucun cachet pour cette prestation »
Cela fait plusieurs jours maintenant que la participation de Johnny Hallyday à la cérémonie d’hommage aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher fait polémique. Le coût de sa prestation, entre 17 000 et 30 000 euros, pour couvrir les frais du chanteur, est aujourd’hui démenti par son avocat.
Dans une volonté de clarifier les choses et surtout de clore le débat, Johnny Hallyday a fait répondre son avocat à la polémique autour de sa participation à la cérémonie du 10 janvier, place de la République, en hommage aux victimes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
La lettre de l’Expansion affirmait la semaine dernière que la somme de 30 000 euros avait été dépensée pour couvrir les frais de déplacement de Johnny Hallyday et de son épouse Laeticia, mais aussi pour payer un coiffeur et un maquilleur. La mairie de Paris avait fait savoir que la somme était fausse, que la prestation du chanteur avait coûté 17 000 euros, mais uniquement pour des dépenses techniques. Le déplacement de Johnny avait été pris en charge par la maison de disque.
Cette semaine, c’est par la voix de son avocat que la star de la chanson répond à la polémique. Dans un communiqué, maître Ardavan Amir-Aslani «dément catégoriquement les allégations grotesques publiées récemment dans la presse et selon lesquelles l’artiste aurait reçu une rémunération à l’occasion du concert donné le 10 janvier 2016». Il ajoute que «le chanteur, qui a été sollicité par la Mairie de Paris, afin d’interpréter sa chanson Un Dimanche de janvier, n’a perçu aucun cachet pour cette prestation, encore moins la prise en charge de quelconques frais personnels (transport, hébergement, et autres…)». L’avocat de Johnny Hallyday précise: «Les dépenses prises en charge par la Mairie de Paris correspondent exclusivement à des frais d’ordre techniques: la scène, le câblage, les techniciens…». Il tient surtout à mettre un terme définitif à la polémique. «Aucun autre commentaire ne sera fait sur ce sujet» a conclu maître Ardavan Amir-Aslani.
Crédits photos : Jean-Claude Cohen / VISUAL Press Agency